L’expérience de la douleur − qu’elle soit physique ou psychique − est un vécu psychique subjectif. La douleur peut faire peur et inciter à utiliser des techniques d’évitement. Mais ces stratégies font augmenter souvent la souffrance. C’est pourquoi en Shiatsu, il s’agit de laisser la douleur s’exprimer et de lui donner de l’espace, de sorte que la sensation d’étroitesse provoquée par l’évitement soit surmontée et que la douleur puisse se dissoudre.
En Suisse, les maux de dos font partie des problèmes de santé les plus fréquents et sont souvent une raison de recourir à une thérapie de Shiatsu.
L’approche thérapeutique globale du Shiatsu, qui prend aussi en compte les facteurs psychosociaux, peut prévenir la progression vers un état chronique de la douleur, ce qui permet de réduire la souffrance et les coûts.
Nombre de couples ne découvrent qu’un désir d’enfant ne se réalise pas toujours ou en tout cas souvent pas tout de suite uniquement lorsqu’ils sont eux-mêmes concernés. En Suisse, un couple sur six a des difficultés à concevoir un enfant. Dans la plupart des cas, il ne s’agit pas d’une infertilité totale, mais d’un trouble de la fertilité. Que le couple opte ou non pour une thérapie médicale de fertilité, le Shiatsu, de par son approche globale, peut apporter une contribution importante, comme le montrent les exemples suivants tirés de la pratique.
Le Shiatsu aide les personnes souffrant de troubles anxieux à mieux percevoir leur propre corps et à identifier leurs émotions et leurs processus internes. L’autorégulation s’en trouve renforcée et les personnes concernées apprennent à gérer les troubles de manière autonome.
Avant l’éclosion d’une vie humaine avec ses différentes phases de vie, il y a souvent le désir explicite ou inavoué des futurs parents d’avoir un enfant. Mais beaucoup de couples découvrent que ce désir reste parfois sans réponse ou ne se réalise pas immédiatement seulement lorsqu’ils sont concernés. Charlotte Huggel accompagne les femmes souffrant d’un désir d’enfant inassouvi avec le Shiatsu.
Maigres, presque translucides – lorsque l’on pense aux désordres alimentaires, des images de filles anorexiques nous viennent à l’esprit. Mais parmi les troubles du comportement alimentaire figurent aussi des maladies moins visibles telles que la boulimie, l’hyperphagie boulimique et le souci obsessionnel de s’alimenter sainement. Et les hommes sont de plus en plus nombreux à souffrir d’un trouble alimentaire.
De nos jours, la vie quotidienne est rythmée par le numérique. Nous vivons dans un monde hyper-stimulant, interconnecté et effréné, dans lequel on oublie vite de prendre soin de soi-même. Bien qu’elle soit souvent sous-estimée, la capacité à bien s’occuper de soi-même est importante pour une vie saine et épanouie et constitue un pilier essentiel de la santé publique.
Le nombre de personnes souffrant de rhumatismes en Suisse est estimé à près de 2 millions. Elles vivent avec des douleurs affectant parfois fortement leur quotidien.
Le syndrome de fibromyalgie (SFM) est la forme la plus mystérieuse de rhumatisme. La maladie est difficile à diagnostiquer et complexe au niveau du traitement et du soulagement des douleurs. En collaboration interdisciplinaire avec la médecine conventionnelle, le Shiatsu peut apporter un soutien précieux dans le traitement de cette maladie et améliorer la qualité de vie des personnes concernées.
Rares sont les femmes qui ne souffrent pas ou peu de douleurs menstruelles (dysménorrhée). Pour soulager ces douleurs, elles sont nombreuses à avoir recours aux analgésiques. Grâce à son approche globale, la thérapie complémentaire Shiatsu peut soulager les tensions dans le bas-ventre et aider les femmes à trouver des stratégies qui leur permettent de vivre leur cycle menstruel plus sereinement.