Exemple pratique : le coup du lapin

L’expression « coup du lapin » décrit un événement au cours duquel la colonne vertébrale cervicale est massivement comprimée, étirée ou tordue. Souvent, le coup du lapin survient lors d’un accident de la route. Il n’est pas rare que de nombreux symptômes apparaissent tardivement après un accident qui semble d’abord anodin. Ainsi, il est fréquent que les personnes concernées ne consultent qu’après plusieurs mois¹.

Les troubles les plus fréquents en cas de traumatisme cervical sont la raideur et les douleurs au niveau de la nuque, les douleurs dorsales, les tensions au niveau des épaules, les maux de tête, les vertiges, les nausées, l’irritabilité, la nervosité, les problèmes de concentration, les troubles du sommeil, la vision double ou la vision floue. Souvent, les troubles persistent à long terme.

Comment le Shiatsu agit-il en cas de coup du lapin ?
L’impact massif résultant d’une collision ou d’un coup comprime, bloque, affaiblit et interrompt les structures et les connexions physiques et énergétiques qui soutiennent l’organisme. Le corps ne retrouve plus son équilibre naturel et réagit à ce traumatisme. Le Shiatsu est un bon choix, notamment en cas de traumatismes cervicaux accompagnés de troubles consécutifs décelés tardivement et de problèmes chroniques. Le Shiatsu stimule le flux énergétique dans le corps et permet de libérer l’énergie bloquée. Des pressions favorisant la circulation de l’énergie et des étirements doux aident l’organisme à rétablir les connexions énergétiques perdues et à retrouver l’autorégulation. Le Shiatsu offre de l’espace à la musculature et aux tissus concernés, permettant ainsi la détente et une plus grande liberté de mouvement. Les tensions ou blocages diminuent grâce au Shiatsu, les zones énergétiquement faibles ou en manque sont renforcées. Ainsi, il est possible de soulager les douleurs et d’accélérer le processus de guérison.

Un coup du lapin peut aussi entraîner des conséquences psychologiques. Il peut affecter radicalement le projet de vie, les idées et la force d’une personne. La perte de travail, la perte de contacts sociaux, le sentiment d’être considéré-e comme un-e simulateur/trice par les institutions et d’être laissé-e seul-e avec les coûts qui en découlent créent de nouvelles tensions dans le corps et la psyché. Lors des séances de Shiatsu, l’entretien d’accompagnement permet de renforcer la capacité à faire face à cette situation difficile et stressante.

Un exemple tiré de la pratique
Carina (25 ans) est victime d’un accident de voiture avec impact latéral et frontal. Des maux de tête, un malaise diffus et des problèmes de nuque se manifestent immédiatement après son accident. Au début, elle n’accorde que peu d’importance à ces symptômes. Son médecin reconnaît toutefois la nécessité immédiate d’un traitement thérapeutique. Dès la première séance, le Shiatsu aide à libérer les tissus rigidifiés, à stimuler le flux naturel de l’énergie qui a été bloqué par le choc de l’accident et à activer les forces d’autorégulation du corps. Au bout de quelques séances, les maux de tête disparaissent. La durée de l’arrêt de travail est raccourcie. Carina craint que la reprise du travail n’entraîne un stress trop important pour elle. En effet, les tensions au niveau des épaules et de la nuque réapparaissent de temps à autre à cause du stress lié à la vie quotidienne et professionnelle. Les séances de Shiatsu lui permettent à chaque fois de se détendre et calment ses douleurs. Un changement durable nécessite toutefois une meilleure perception et une prise en charge responsable de soi-même par Carina elle-même. C’est pourquoi la thérapeute de Shiatsu lui recommande aussi des exercices de respiration et des exercices physiques légers. Carina retrouve ainsi une plus grande confiance en son corps et plus d’assurance dans son quotidien.

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